Depuis l’enfance, Alexandre se nourrit des contes et légendes que lui racontaient ses parents. Des récits capables de transformer la vie, l’amour et le monde en expériences extraordinaires, d’éveiller l’imaginaire et d’ouvrir les portes du rêve. Et c’est justement à ces portes que l'univers d'Alexandre prend vie : cet instant fragile qui précède le sommeil, ces instants suspendus où le corps s’apaise et l’esprit s’éveille. C’est dans ce flottement, entre rêve et réalité, que se déploient les figures féminines suspendues dans le temps qu’il peint et dessine.
Sorcières, princesses ou gardiennes d’un monde secret, elles sont à la fois fragiles et puissantes, mystérieuses et fascinantes. Dans un espace silencieux et dépouillé, souvent en noir et blanc, chaque détail devient un indice, un écho du fantastique et de l’enfance. Ces femmes flottent comme des icônes oniriques, oscillant entre présence tangible et apparition magique, invitant le regard à vagabonder et l’imaginaire à prendre le pas sur le réel.