Il y a, niché au centre du torse, un sanctuaire noir où battent les fragments du monde. Cor Cordium est ce lieu : le cœur du cœur. Essentiel, central, peut-être même sacré. L’ultime foyer de la sensibilité, de la mémoire et de l’âme.
Dans une synthèse intime de son travail, Fabrice Lavollay s’y dévoile de façon symbolique, organique, viscérale, convoquant avec lui ses obsessions graphiques : corps morcelés, figures aux regards vides, saints anonymes et icônes profanes.
Visions hallucinées d’une humanité tordue, précision presque douloureuse, dissection froide et rituelle, silence plein, pulsation dissonante... Si le cœur bat, c’est qu’il souffre, et s’il souffre, c’est qu’il rêve.