

Alchimiste du feu, de l'eau et de l'air, Ginie a fait du raku sa signature. Dans son bestiaire poétique, chaque créature, à la fois tendre et énigmatique, naît de la métamorphose de la matière et se pare de peaux craquelées et de reflets métalliques… Autant de marques du dialogue entre le geste et les éléments.
Ces métamorphoses donnent à chaque sculpture son unicité, son souffle propre. Loups, renards, lapins et autres oiseaux semblent émerger d'une fable encore en train de s'écrire, comme habités de l'intérieur, familiers et étranges tout à la fois.
Chez Ginie, entre onirisme et animalité, l’animal devient totem, protecteur, messager. Ses formes inspirées nous rappellent la force du vivant et la complicité silencieuse qui relie l’homme à la nature sauvage.